Leurs préjugés
Je ne pouvais pas savoir qu’ils inventeraient des histoires,
des histoires sur nous que tout le monde a hâte de croire.
Je ne pouvais pas prédire que te copain raconterait des choses,
moi, je les appelle des mensonges.
Moi, aussi je pourrais passer mon temps à dire
des choses qui ne ressemblent à rien.
Des choses qui blessent et brisent les rêves à chacun.
Tous ces préjugés, tous ces mensonges nous éloignent
et sans s’en rendre compte on joue leur jeu.
Leur obsession à briser ce qu’ils n’ont pas
à briser les vies, les cœurs, les âmes, elle ne mènera à rien.
Il y a longtemps que je n’y crois plus.
Il y a longtemps que j’ai cessé de montrer ce que ça me faisait.
Ca leur ferait trop plaisir de me voir abandonner,
de me voir la vie, le rêve, le cœur brisé.
Je me fou de tout, mais je sais que toi ça te tracasses,
que dans cette histoire tu ne trouves plus ta place.
Comment crois-tu que je me sentais ?
Comment crois-tu que j’ai surmonté l’échec ?
Je me suis blindé du monde extérieur,
je me suis éloigné d’eux.
Finalement je m’en étais bien sortie,
mais voilà que tout recommence.
Tous leurs préjugés, tous les mensonges,
tous nos rêves brisés,
ce n’est pas ça que moi j’appelle de l’amitié…