Un rayon de soleil coquin
pénètre dans la chambre sombre
et se pose taquin
sur ton corps
nu
allongé près du mien
Subtilement, dans la pénombre
il me dévoile ton torse
musclé
et tes mains avides
qui m’ont menée
sans pudeur
jusqu’à l’ultime bonheur
Tes mains expertes
si douces
maîtresses
de chaque caresse
élevant mon corps soumis
aux limites de l’infini
Je t’observe en silence
et chaque mouvement de ton corps
fait renaître en moi si intense
l’ivresse
Je te vois près de moi
si fort
et si fragile à la fois
je voudrais te toucher
te sentir, te goûter
de tout ton être m’imprégner
Je voudrais pouvoir être
à jamais ta maîtresse
toi mon maître
j’avais juré pourtant
de ne plus
me soumettre
Mais quand je suis avec toi
je n’ai qu’un désir
me blottir contre toi
et t’appartenir
je crois même
pardonne-moi
que je t’aime